J8 (37)… Espinal – Puente de la Reina… 72km… 4h30… 559m de montée… Changement de pays, changement de décor… On sent qu’ici, c’est sec… Chaud et sec… Au gîte, on a du partagé la chambrée avec des participants à la feria de Pamplume… Cela a changé l’ambiance d’avant repas lorsque je récupérai… Par la suite, pas vraiment, une fois parti faire la fete, ils ne sont jamais revenu.. On nous avait prévenu que certzines albergues seraient pleines mais 50 km avant, c’est impresionant… Journée mal organisée mais le soir, avec le recul, on s’est dit que l’on n’aurait pas pu faire autrement… On a démarré tôt sans petit déjeuner mais sans savoir que la première boulangerie indiquée à 15km, serait à 22, apres le passage de 2 petits cols… C’est dimanche matin et tout n’est pas ouvert… Petite erreur sur place, je n’ai pas rechargé pendant la demi-heure d’arrêt… En effet, on a fait des modifications au vélo avant de partir et je n’ai pas encore intégré que c’était possible… Avant, il me fallait, pour charger, détacher toutes mes soutes… Ce qui demande un effort qui se doit d’être rentable… Maintenant, la pile est accessible avec un seul tour de clé… Ensuite, longue descende vers Pamplume et découverte d’une voie verte qui traverse la ville et qui démarre 11km en amont… On en a profité pour pic-niquer sous des arbres… Ensuite la traversée de Pamplume à vélo un dimanche de féria.. C’est un peu comme essayer de traverser Outremeuse un 15 août… Ça prend du temps… et une fois sorti de la ville, on était l’après-midi et on roulait dans un four à chaleur tournante… Pas trop grave car on arrivait au premier village où l’on pouvait loger… Là, on a un peu tergiversé…J’ai cherché un hébergement pendant que Nicolas et Florian essayaient de ne pas surchauffé sous un arbre… Rien ne semblait ouvert… Le premier gîte était fermé (jusque 16h que j’ai d’abord cru mais pour juillet en fait, les petits hôtels plein et le gîte paroissial plein à craquer… C’est après avoir fait la file que je me suis rendu compte qu’il remplissait l’église de matelas (5 cm) à même le sol… Endroit frais pour récupérer mais mon dos ne l’aurait pas apprécié… On a donc dû se décider à faire un saut supplémentaire… Problème, c’est que les gîtes suivants sont de l’autre côté du mont Pedro et que je n’avais plus assez d’autonomie… et la chaleur était trop forte de toute façon… On a fini par trouver un resto/bar, plein à craquer où l’on s’est posé 2h… A 18h, on a redémarré… Au dessus du col, on ne sait pas arrêté pour admirer les statues des pèlerins en acier corten… On a profité des 9km de descente jusque Puente de la Reina… Le premier gîte s’est avéré être le bon… Douche et petit resto en ville que l’on aura vu que brievement… Buen camino…