43ème étape… 2661km… Otons tout suspend… je suis sur la place de la Cathedrale de St Jacques à Compostelle..il est 18h… En debouchant sur la place, je n’ai pas réalisé de suite que c’était ici… je suis descendu de vélo, un peu perdu et j’ai commencé à pleurer… Georges m’avait dit que cela m’arriverai… j’y ai repensé, il y a quelques km… en me disanr que c’était exagéré et en continuant à pédaler fixé sur l’objectif… maïs une fois arrivé, le corps, l’esprit et l’âme comprennent que c’est fini… il ne reste plus alors que l’émotion… Les plus belles choses se méritent.. cette émotion resentie, c’est mon bouquet… et la plus belle des femmes était à mes côtés, tout sourire, pour m’embrasser… elle était là, au départ, à l’arrivée et toujours quelque part tout au lobg du chemin.. elle ne pouvait pas me faire plus grand cadeau d’amour… j’ai milles mercis pour tout ceux qui m’ont soutenu, encouragé, aidé… je n’en citerai aucun, je n’oublierai personne… j’ai plein de souvenurs qui defilent.. Chacun son chemin, le mien a été merveilleux… Je suis aller tamponner ma credenciale et chercher ma Compostella… j’ai aussi demandé le certificat de distance… Ce n’est que des bouts de papier mais, a mes yeux, une trace importante… peut-être des souvenirs pour ma dscendance… je me suis passé de vous écrire les détails de la journée… Les éléments étaient avec moi, pas trop chausd, pas trop de problème… la matinée a été tellement rapide que nous avons décidé de continuer… L’après-midi m’a rappelé combien on pouvait parfois en chier pour franchir quelques dizaines de mètre et combien les coups de main étaient les bienvenus… notamment, Andrea, un solide slovaque, qui m’a prêté ses bâtons pour franchir un mur pendant qu’il poussait mon vélo… j’ai cru un instant qu’il allait le mettre sur son épaule tant cela lui semblait facile.. La fin de la journée a été tout en décompression… Theressa sur la place nous a proposé une chambre, m’évitant ainsi de chercher… on a été manger quelques tapas au hazard d’une promenade dans les vieilles rues tout en pierre… et j’ai laissé relâcher mon corps et venir les douleurs… parfois, cela fait aussi du bien de ne pas les cacher avec son esprit et de sentir qu’elles sont là et que son corps vit… il lui faudra quelques temps pour se remettre, j’avoue ne pas l’avoir ménagé… je pense même que je ne l’avais jamais poussé aussi loin… mais, il a une capacité de résistance assez étonnante… je promet de bien le soigner pour qu’il me mène encore loin… Je vous souhaite à tous une merveilleuse journée et un beau chemin.. Ultreia… Buen camino…